We are Argo !

Argo est votre nouveau labo d'idées français. Participatif, factuel, connecté et optimiste, notre think tank est le moyen pour les citoyens de façonner la politique d’aujourd’hui et de contribuer à un avenir qui leur appartient.

Notre engagement

En 2017, les PRAF – ou “Plus Rien A Foutre” – ont fait leur apparition dans le jargon politique français. Très contemporains – on a presque envie de compléter par “… de rien” de Nekfeu – les PRAFistes sont des jeunes de moins de 35 ans, parfois diplômés, parfois pas, des cadres ou des ouvriers qui ont une chose en commun : ils n’y croient plus. “Tous pourris”, “démocratie inefficace”, “magouilles politiques”, “discours dogmatiques et creux” sont autant de constats qui nourrissent cette défiance et encouragent les extrêmes politiques. Or, ce sont eux qui ne votent pas assez et qui forment pourtant un des principaux socles de la démocratie. Ce sont eux qu’il faut ré-engager dans le débat public, d’où l’initiative Argo.

Argo est un centre de réflexion et d’expression participatif

Nous sommes un groupe de jeunes de moins de 35 ans, issus de tous les horizons, qui s’est réuni pour débattre et trouver un moyen de transformer nos motivations, nos expériences et nos idées en action politique.  Aussi, parce que de nombreux citoyens ont l’impression que leur parole ne compte pas. Nous avons donc décidé de créer Argo, un centre de réflexion et d’expression participatif dont la mission est d’impliquer les citoyens dans le débat sur les problématiques déterminantes pour l’avenir de nos sociétés et de proposer aux décideurs publics des solutions qui y répondent.

2017 est l’année de tous les défis : aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore au Royaume-Uni, le populisme remet en question l’idée d’un débat public constructif, de coopération internationale et d’humanisme que nous pensions acquis. L’équilibre fragile entre sécurité et libertés publiques sur lequel nos démocraties sont fondées est mis en danger par la menace terroriste. Enfin, la défiance envers les institutions est favorisée par la (re)-naissance des « faits alternatifs ». Ceux-ci amènent nombre de citoyens à construire leur opinion à partir d’informations au mieux erronées, au pire mensongères.

La démocratie n’est pas un acquis de l’histoire, il revient à l’ensemble des citoyens de sauvegarder la liberté qu’ils en tirent

La démocratie n’est pas un acquis de l’histoire, il revient à l’ensemble des citoyens de sauvegarder la liberté qu’ils en tirent. La jeunesse doit prendre son avenir en main pour faire vivre la démocratie. Alors que 32% des Français estiment que d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons que la démocratie, nous n’avons pas l’intention de l’abandonner. Nous voulons redonner leur sens aux institutions et apporter notre contribution à un débat public ouvert et respectueux. Pour nous, la résolution de problèmes n’est possible qu’en confrontant leur complexité, en remettant les faits au centre du débat public. La désillusion et le cynisme actuels, engendrés par la crise de nos économies et de nos modèles sociaux, sont renforcés par le développement de “faits alternatifs”.

Notre approche est factuelle : nous ne croyons pas aux “faits alternatifs”. De deux choses l’une : ce sont soit des faits, soit des mensonges. Par cette approche, nous voulons rationaliser les enjeux de notre époque et rappeler certains faits sur lesquels doivent reposer les discours politiques. En confrontant et en mettant ces faits en perspective.

Notre approche est globale : tous les problèmes internationaux ont des répercussions à l’échelle nationale. La crise des migrants et la crise économique et financière l’illustrent. Nous croyons en l’intuition des pères fondateurs de l’Europe, selon laquelle les réalisations concrètes de la coopération internationale permettent de créer une solidarité de fait. Notre vision internationale s’inscrit dans le cadre du réseau mondial en développement de think tank participatifs qui naît en Europe, en Amérique, en Afrique  et auquel nous appartenons aux côtés de Polis180 en Allemagne et de Foraus en Suisse. Le repli sur soi comme le pessimisme n’offrant pas de véritables solutions à nos yeux, nous défendons une approche optimiste et ouverte sur le monde.  

Notre approche est factuelle, globale, participative et inclusive

Notre approche est participative : nous allons contribuer au débat public par la publication de notes d’analyses, les Argo-Notes, qui sont le fruit de la participation de membres de tous horizons de la société civile. Tout le monde doit pouvoir apporter sa contribution et partager ses idées.

Notre approche est inclusive :  nous voulons aller à la rencontre de ceux dont les voix sont les moins entendues pour échanger avec eux et nous imprégner de leurs préoccupations mais également pour les sensibiliser aux défis contemporains. Pourquoi voter lorsque l’on a le sentiment de ne pas être correctement informé et de ne pas être entendu ? L’abstentionnisme est notamment le résultat de ce grand écart entre décideurs politiques et électeurs.

La qualité de la vie démocratique et des institutions sont à l’image de l’engagement des citoyens

Argo, c’est donc une plateforme participative qui, à l’image du bateau mythologique disposant du don de la parole, souhaite donner la voix à ceux qu’il accueille à son bord, les Français, et plus largement les Européens. Argo, c’est aussi la déconstruction de la complexité inhérente à nos sociétés, à la manière de l’argot qui vulgarise les mots dans le langage courant. Argo, c’est un équipage d’une vingtaine de personnes qui ont décidé de se réunir, au creux de la vague du populisme, afin de lutter contre la désinformation et les désillusions qui font le jeu des extrêmes.

Le système démocratique n’est peut-être pas le meilleur, mais c’est le seul qui accorde à chacun la liberté qu’il mérite. La qualité de la vie démocratique et des institutions sont à l’image de l’engagement des citoyens. C’est pourquoi nous avons à coeur de te redonner, prafiste, la conviction que collectivement, nous pouvons changer les choses. Ensemble, nous pensons donc nous sommes, c’est le principe à la base de la démocratie moderne. Après tout, on est tous dans le même bateau.

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